Une concession Toyota 100 % autonome en énergie depuis 7 ans
En 2003, Ronan Chabot, pilote de rallye, rachète une concession automobile à La Rochelle et, pour sa rénovation, décide d’en faire un modèle de développement durable, et de la rendre 100 % autonome en énergie. Coût de l’opération à l’époque : +18 % par rapport à une concession classique. Mais, 7 ans plus tard, aucun regret car l’investissement est vite amorti, jusqu’à devenir même économiquement avantageux, car le surplus d’énergie est redistribué dans le réseau local
“Moi, je ne suis pas un rêveur, je ne suis pas un écolo, je suis un garagiste ! Depuis 7 ans, nous n’avons aucune dépense énergétique, nous fabriquons 2 fois et demie plus d’électricité que nous n’en consommons, et nous n’avons aucune charge extérieure. Oui, c’est rentable et, si c’était à refaire, nous le referions.”
Loin d’être un militant environnemental, Ronan s’est lancé dans cette aventure par pure logique. Sa concession est donc équipée de toits végétalisés et de vitres athermiques qui permettent de stabiliser la température de l’air intérieur. À l’extérieur, on trouve également des bassins de décantation pour filtrer et purifier l’eau rejetée, des cuves de récupération d’eaux de pluie de 120 000 litres et des silos de granulés de bois qui servent à alimenter les ateliers en énergie. Des puits canadiens permettent de récupérer la chaleur des sous-sols et de chauffer en hiver, et l’air est continuellement recyclé, permettant de ne rejeter que 10 % de CO2, qui est absorbé par le jardin derrière la concession.
L’engagement de Toyota pour une automobile plus propre
Aujourd’hui, Ronan récolte les fruits de son ambition. Sa concession produit deux fois plus d’énergie qu’elle n’en consomme, et son regard se porte vers d’autres énergies renouvelables. Tout comme Toyota, il estime que les modes de pensées et de consommation dans l’automobile doivent changer.
“Cette initiative s’inscrit complètement dans le nouveau plan environnemental 2050. L’objectif de ce plan est très clair : c’est, aussi bien en termes d’utilisation, de production, de distribution automobile à travers le monde, de réduire au maximum l’impact CO₂ sur l’environnement.”