Préparer la Méditerranée aux énergies renouvelables
La Méditerranée accuse un retard important en matière de production d’énergies renouvelables. Un retard qui peut-être considéré comme un avantage puisqu’il permet aux différents acteurs de bénéficier des retours d’expérience et d’étudier les différentes sources d’énergies naturelles exploitables pour construire un projet cohérent et rentable dans cet environnement unique.
Depuis 2016, une équipe d’universitaires, d’ingénieurs et de professionnels de huit pays du bassin travaillent main dans la main afin de trouver l’équation bleue idéale.
« Il est important pour l’énergie bleue de ne pas reproduire les erreurs commises dans le passé avec d’autres sources d’énergies, suggère Simone Bastianoni, professeur en chimie environnementale et coordinateur de Maestrale. Nous devons évaluer tous les aspects du développement durable de ces technologies avant de les implanter ».
Avec 46 000 km de littoral et 2,51 millions de km2 de superficie, la mer Méditerranée est une zone prometteuse pour les énergies renouvelables. En étudiant différentes technologies, l’équipe de Maestrale espère fournir les informations nécessaires aux décisionnaires des différents pays méditerranéens afin de développer l’énergie bleue sans abimer un écosystème déjà très impacté par l’homme.
L’équipe d’Energy Observer part bientôt à la découverte d’une des solutions envisagées. Un projet qui veut faire de nos digues et jetées des convertisseurs d’énergie dans le but d’alimenter les ports du futur en énergie propre.