Jamestown, Sainte-Hélène
Après 7 jours de navigation au départ de Walvis Bay en Namibie, notre navire-laboratoire est arrivé à l’île Sainte-Hélène dans une ambiance mystérieuse.
En provenance de: Walvis Bay, Namibie
Conditions météo: Nuageux
Heure d'arrivée: 16:30
Distance parcourue: 1 279,7 milles nautiques
Une traversée agitée
Au départ de la Namibie, notre équipage était prévenu : ça va bouger !
Avant de quitter Walvis Bay, Jean-Baptiste, notre capitaine, avait réuni l’équipage pour un brief météo, histoire que tout le monde soit bien au point sur les conditions de cette première moitié de transat.
Des conditions météo favorables
“Vents de travers puis portants, du courant dans le bon sens, et un soleil un peu timide mais suffisant pour recharger nos batteries : ça fait du bien de naviguer et d'avoir les éléments avec nous !”
Même si le mal de mer a emporté le coeur de certains, les conditions un peu musclées ont permis à notre catamaran d’arriver à destination plus tôt que prévu !
Les ailes de propulsion ont assuré la majeure partie de la navigation, volant la vedette à nos moteurs qui n'ont tourné que durant 55 heures sur les plus de 7 jours de navigation.
Côté hydrogène, nos réserves ont à peine été entamées et permettront d'assurer la deuxième moitié de la transatlantique.
“Le bateau a très bien marché ! Nous avons parcouru plus de 1279,7 milles nautiques en 7 jours et 9 heures, avec une vitesse moyenne de 7,23 noeuds. C’est pas mal ! On peut être contents !”
Un étape intermédiaire de notre transatlantique
Sainte-Hélène marque la 82e escale de notre Odyssée, et constitue une étape à mi-chemin entre la Namibie et le Brésil.
L’équipage est arrivé sous un ciel pas très accueillant et un léger crachin, dans une ambiance un peu mystérieuse.
“C’est unique dans une vie d’arriver par la mer sur l’île de Sainte-Hélène. C'est l'une des îles les plus isolées au monde, et pourtant un haut-lieu de l'Histoire française et maritime.”
Un planning de visites bien rempli
Sainte-Hélène compte environ 4000 habitants d'après les dernières statistiques (source : The Sentinel St Helena), et l'intérêt des habitants envers notre navire laboratoire s'est vérifié dès notre arrivée ! Plus de 150 personnes sont montées à bord pour découvrir nos technologies embarquées et leur potentiel, dont de nombreux institutionnels et scolaires.
Des tournages sur le futur énergétique de l'île
Notre reporter embarquée Agathe Roullin a quitté le navire quelques heures pour rencontrer l'équipe de Connect St Helena, qui gère la production et la distribution de l’électricité sur l’île via plusieurs sites : une centrale solaire, une ferme éolienne et une centrale thermique.
L’île dépend encore énormément des énergies fossiles (du pétrole importé qui représente 81% de la consommation d’électricité) et cherche à élargir la part des énergies renouvelables, jusqu'à 80% dans son mix énergétique à horizon 2027-2028.
La suite est à découvrir dans notre sujet dédié, à retrouver sur notre chaîne YouTube.
Ancienne étape incontournable sur la Route des Indes, l'île est moins fréquentée depuis l'inauguration du Canal de Suez en 1869. Notre équipage va rester quelques jours dans celle que l’on surnommait “l’auberge de l’Atlantique” avant de poursuivre son périple vers l’ouest.