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      Walvis Bay, Namibie

      Après avoir parcouru 743 milles nautiques depuis Le Cap en Afrique du Sud, notre navire laboratoire a jeté l'ancre à Walvis Bay en Namibie, dernière escale du chapitre africain de notre Odyssée autour du monde.

      En provenance de: Le Cap, Afrique du Sud

      Conditions météo: Venteux

      Heure d'arrivée: 16:00

      Distance parcourue: 743 milles nautiques

      Niveau des réservoirs d'hydrogène:
      62%
      Arrivée d'Energy Observer à Walvis Bay en Namibie

      Un test de navigation réussi

      Walvis Bay est la 81e escale de notre navire et constitue la porte d'entrée de la seconde transatlantique de notre Odyssée, direction le Brésil. Un nouveau défi qui a nécessité une escale technique au Cap pour tester et vérifier l'ensemble de la chaîne hydrogène et préparer notre catamaran aux longues traversées à venir.

      La remontée de l'Afrique du Sud vers la Namibie a donc été le premier test de navigation après le chantier du Cap, et les résultats sont encourageants pour la suite !

      Energy Observer au départ du Cap

      “Cette navigation test est une réussite pour notre navire laboratoire un an après la Malaisie, une saison éprouvante dans l’Océan Indien et l’arrêt technique au Cap. Notre vaisseau spatial des mers retrouve toutes ses performances avant de s’attaquer à la traversée de l’Atlantique Sud, et tout son éclat pour briller auprès des Namibiens puis des Brésiliens !”

      Marin Jarry, capitaine d'Energy Observer

      Un mix énergétique efficace

      Après s'être appuyé principalement sur l'énergie solaire et l'hydrogène pendant les premiers jours de navigation, notre catamaran a atteint des pointes de 14 nœuds vers la fin de la traversée, grâce à des vents portants soutenus qui nous ont offert des vagues de plus de 4 mètres, nous permettant de surfer à une vitesse inédite !

      Une traversée qui démontre une nouvelle fois l'efficacité et la complémentarité de notre mix énergétique.

      Une belle rencontre en mer

      Alors que l'équipage était en route pour la Namibie, leur chemin a croisé celui d'une baleine à bosse au large de la Namibie. Un moment à couper le souffle au milieu de l'océan !

      Publication Instagram

      Le saviez-vous ? La baleine à bosse est plus rapide qu’Energy Observer ! Connue pour son endurance, celle-ci peut parcourir plus de 25 000km en 1 an avec une vitesse moyenne de 15km/h. Soit environ 8 noeuds, contre les 5 noeuds de notre catamaran !

      Voir le post sur Instagram

      Un accueil chaleureux

      Notre catamaran a été accueilli par les membres du Yacht Club de Walvis Bay lors de son arrivée le samedi 23 septembre. Quelques jours d'événements ont suivi pour l'équipage, tout en s'activant pour les préparatifs de la transatlantique.

      Energy Observer à quai à Walvis Bay

      Les visites se sont succédées à bord, avec de nombreuses personnalités du gouvernement namibien, les ambassadeurs de France, d'Espagne et du Brésil en Namibie, et des acteurs industriels venus découvrir notre navire laboratoire et ses technologies, avec un intérêt tout particulier pour la production d'hydrogène à bord.

      • Visite à bord d'Energy Observer
      • Visiteurs à bord d'Energy Observer
      • Visiteurs à bord d'Energy Observer
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      La Namibie, nouvel eldorado de l'hydrogène vert ?

      La Namibie affiche un potentiel photovoltaïque parmi les plus élevés au monde. Avec en moyenne 300 jours de soleil par an et de longues journées, dont la durée oscille entre 11 h et 14 h en fonction des saisons, la Namibie se situe juste derrière le Chili qui détient le record mondial d’ensoleillement.

      Soit plus de 3 000 heures de soleil annuel à la disposition de l’un des pays les plus stables politiquement du continent. Le courant marin froid de Benguela, venu d'Antarctique et qui longe la côte ouest de l’Afrique australe, apporte de la fraîcheur permettant d'optimiser le rendement des panneaux photovoltaïques.

      L’état ambitionne de devenir l’un des leaders de l’exportation d’hydrogène vert à horizon 2030, alors qu’il importe aujourd’hui près de 60 % de sa consommation électrique et s’engage dans la transition énergétique.

      • L'équipe de production d'Energy Observer à l'usine de dessalement d'Orano
      • Centrale solaire d'Arandis, Namibie
      • Victorien Erussard en visite à l'usine d'HDF
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      Notre équipe de production audiovisuelle ainsi que Victorien Erussard sont sur place pour réaliser des reportages sur la transition énergétique et le potentiel de développement de l'hydrogène vert et des énergies renouvelables dans le pays.

      Un contenu inédit à retrouver prochainement sur nos réseaux sociaux !