Changer de cap, transformer l'éducation

Jamais dans l'histoire de l'humanité, l'ensemble de la population mondiale n'a dû faire face non pas à une, mais à deux crises planétaires. Partout dans le monde aujourd'hui, les effets de la pandémie, fortement imbriqués avec les impacts du changement climatique, sont exacerbés de manière frappante.

La résolution de ces crises et la garantie d'un avenir prospère pour les générations à venir nécessiteront un effort conjoint de toutes les nations.

Au cours des deux dernières années, la pandémie a accentué les inégalités entre riches et pauvres. Pourtant, avant la propagation mondiale du covid-19, la pauvreté n'avait cessé de reculer dans le monde et des progrès significatifs avaient été réalisés au regard de la plupart des 17 Objectifs de développement durable mis en œuvre par les Nations unies.

Selon les estimations des Nations Unies en 2020, entre 119 et 124 millions de personnes supplémentaires passeront sous le seuil de "pauvreté extrême" à cause de la pandémie, ce qui touchera surtout les femmes et les jeunes de manière disproportionnée. Pendant ce temps, les dix hommes les plus riches du monde ont vu leur fortune doubler en moyenne au cours des deux dernières années.

La fermeture des écoles, qui a eu un impact supplémentaire sur les jeunes générations et les plus démunis, est un autre impact dramatique de la pandémie. Tandis que de nombreux élèves de milieux privilégiés pouvaient poursuivre leur éducation en ligne grâce aux technologies numériques, les familles en difficulté n'ont pas eu cette possibilité.

En Ouganda, 15 millions d'élèves n'ont pas pu aller à l'école pendant près de deux ans, ce qui a indéniablement eu un impact sur leur éducation pour toujours.

C'est pourquoi le thème de cette année pour la Journée internationale de l'éducation était le suivant : "Changer de cap, transformer l'éducation". Aujourd'hui, 258 millions d'enfants et de jeunes ne vont pas à l'école, et 617 millions d'enfants et d'adolescents ne savent pas lire ni faire des mathématiques de base. Le droit à l'éducation est un droit de l'homme.

Par conséquent, sa violation est tout simplement inacceptable.

Pour endiguer la situation actuelle, il faut changer le système sur lequel repose l'éducation et son état d'esprit. La technologie doit être utilisée comme un outil permettant de réduire les écarts d'apprentissage entre les enfants, au lieu de les creuser. Mais une croissance technologique infinie sur une planète finie n'est pas viable. Il est donc temps que le développement durable et la protection de l'environnement soient mis en œuvre au cœur de l'éducation de chacun.

Mais comment les nouvelles technologies peuvent-elles soutenir à la fois l'homme et la nature ? Comment pouvons-nous changer le système pour permettre aux nouvelles générations d'accéder à un avenir plus souhaitable et prospère, tout en protégeant notre unique foyer, la Terre ?

À son échelle, Energy Observer tente de sensibiliser tous les publics aux enjeux de la transition écologique et aux différentes technologies dans le domaine énergétique qui peuvent contribuer à accompagner cette transition.

Les systèmes hydrogènes testés, éprouvés et optimisés à bord d’Energy Observer ont permis de développer des applications concrètes dans le transport –terrestre ou maritime- mais aussi pour un accès à l’électricité sûr et fiable dans les zones habitées les plus reculées. Le générateur électro-hydrogène GEH2® développé par EODev en est un excellent exemple.

L’hydrogène peut devenir un vecteur de technologie dans les endroits les plus défavorisés, et ce avec un impact climatique bien moindre que les technologies fossiles.

Imaginez un monde où les écoles de village éloignés tireraient leur énergie des énergies renouvelables et de l’hydrogène, permettant ainsi à tous les étudiants un accès illimité au savoir de l’humanité.

Ce futur est possible, et nous devons commencer à le construire maintenant, avec des énergies propres et positives.